Numérique
La Bavière possède le plus puissant supercalculateur d’Europe
« SuperMUC », le nouveau supercalculateur du Centre de calcul Leibniz (LRZ) de l’Académie bavaroise des sciences (Munich) devient, avec plus de 3 pétaflops en performance de pointe, le quatrième superordinateur le plus rapide au monde et le numéro un en Europe, comme le démontre le classement international TOP 500 publié le 18 juin 2012. Pour réaliser ce classement, les experts internationaux (parmi lesquels Hans Meuer, pionnier du supercomputing, à l’origine de l’association internationale) testent pendant plusieurs heures la vitesse de l’ordinateur sur la base d’un programme de résolution de systèmes d’équations.
Lire la suiteDresde développe sa coopération avec la Corée du Sud sur les méthodes de nano-caractérisation
L’Institut Fraunhofer de Dresde pour les essais non invasifs (IZFP, Saxe) a organisé le 14 juin 2012 un forum de rencontre entre les acteurs de Dresde et de la Corée du Sud dans le domaine des micro et nanotechnologies appliquées, notamment sur le thème stratégique des méthodes de caractérisation de matériaux. Ce forum, lancé à l’initiative du Premier Maire de Dresde, Dirk Hilbert, était également l’occasion de coordonner les différents projets de R&D tissés entre l’Université de Dresde et les institutions de recherche extra-universitaires saxonnes et leurs partenaires coréens.
Depuis trois ans, des contacts scientifiques étroits se sont ainsi noués entre le Fraunhofer IZFP et des instituts en Corée du Sud, menant à des accords de coopération avec l’Université de Yonsei et la Wonju Medical Industrial Techno Valley, puis à la création de laboratoires communs et de formations doctorales croisées. L’accent a été mis sur l’application de méthodes non invasives issues de la microélectronique et des nanotechnologies, telles que des procédures de diagnostic médical sur puce pour une détection plus fiable de maladies dégénérescentes.
Lire la suiteDes éléments multi-matériaux en bois pour les véhicules automobiles
Le bois est un matériau à la fois léger, stable, solide, résistant aux chocs et possédant une bonne formabilité. De plus, sa production est neutre en CO2 et les étapes de sa transformation requièrent peu d’énergie. En construction automobile, le bois est déjà couramment utilisé dans des pièces moulées en fibres, telles que pour les panneaux de portière par exemple, ou bien dans des matériaux composites destinés aux planchers de chargement.
Lire la suiteCompte-rendu du séminaire franco-allemand sur les perspectives en matière d’interaction et de technologies cognitives à Bielefeld
Un séminaire franco-allemand « Perspectives en interaction et technologies cognitives » s’est tenu les 4 et 5 juin 2012 à l’Université de Bielefeld (Rhénanie du Nord – Westphalie), au sein du Centre de recherche interdisciplinaire (ZIF). Organisé par le cluster d’excellence allemand en technologies d’interaction cognitive (CITEC) [1] de cette université ainsi que le service scientifique de l’ambassade de France à Berlin, le séminaire a permis de réunir dix experts français et une vingtaine de chercheurs de la robotique cognitive allemande de l’Université de Bielefeld mais aussi de Munich, Fribourg, Brême et Karlsruhe.
Lire la suiteUn catalyseur économique pour la semi-hydrogénation de l’acétylène
Le polyéthylène est un composant chimique à la base de la plupart des emballages plastiques. Il est obtenu par polymérisation de monomères d’éthylène. L’éthylène quant à lui est produit par semi-hydrogénation de l’acétylène, c’est-à-dire l’intégration de deux atomes d’hydrogène dans sa structure. Cette réaction de semi-hydrogénation nécessite l’intervention d’un catalyseur, le palladium.
Lire la suiteDes amortisseurs de vibrations actifs à base d’élastomère
En raison de leurs propriétés (faible rigidité, résistance à de hautes déformations, élasticité), les élastomères sont très utilisés dans les amortisseurs de vibrations. Jusqu’alors, ils agissaient de manière passive au sein des amortisseurs, c’est à dire sans aucune intervention extérieure supplémentaire et sans apport extérieur d’énergie. Or, l’amortissement des vibrations serait plus efficace si les élastomères pouvaient réagir de manière active aux vibrations, c’est-à-dire en annulant ces dernières en leur superposant une excitation « inverse ».
Lire la suiteDensité énergétique de 900 mAh/g pour des batteries lithium-soufre
L’utilisation du soufre en tant que matériau pour cathode de batterie repose sur de nombreux avantages : densités énergétiques élevées, non-toxicité, coût peu élevé et réserves disponibles en grande quantité. Or, le soufre possède une faible conductibilité électrique, nécessitant de le combiner à une matrice conductrice pour pouvoir être utilisé dans des applications électrochimiques.
Lire la suiteCollaboration de recherche entre la Basse-Saxe et l’Ecosse dans le domaine des Smart Grids
Le Scottish European Green Energy Centre (SEGEC) et son équivalent allemand OFFIS (Institut d’informatique de Basse-Saxe) basé à Oldenbourg, ont signé le 8 juin un accord de coopération pour renforcer la recherche et le développement des réseaux intelligents (Smarts Grids). Cette signature a conclu le déplacement du Ministre-président de Basse-Saxe David McAllister en Ecosse, dont l’objet était les questions d’intégration des politiques énergétiques et de TIC en Europe.
Lire la suiteIntel et l’Université technique de Darmstadt ouvrent un institut de recherche pour la sécurité des TIC
Le fabricant de semi-conducteurs Intel a ouvert, en coopération avec l’Université Technique (TU) de Darmstadt (Hesse), l’Institut Intel de recherche collaborative pour la sécurité informatique (« Intel Collaborative Research Institute for Secure Computing », ICRI-SC). L’Institut devient ainsi le premier centre de recherche d’Intel pour la sécurité des TIC basé à l’extérieur des Etats-Unis, et accueilli au sein du Centre de recherche de sécurité avancée de Darmstadt (CASED).
Lire la suiteLa présence de méthane sur Mars ne signifie pas nécessairement la vie
Des chercheurs de l’Institut Max-Planck de Chimie de Mayence (Rhénanie-Palatinat) et des Universités de Utrecht (Pays-Bas) et Edimbourg (Ecosse) ont pu montrer que le méthane observé sur Mars provenait, en partie du moins, de météorites et de poussières interplanétaires irradiées par des rayons ultraviolets.
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